Les “Prints"
ou l'histoire d'un projet fédérant artisanat, société et art.
En imprimant un jour dans mon studio, quelques uns de mes clichés, et en les encadrant, j'ai remarqué à quel point ce produit fini apportait une nouvelle dimension esthétique à l'image. Ne voulant pas me lancer dans une vente un peu prétentieuse de mes propres images, j'ai cherché un "modèle économique" qui me parlerait plus personnellement. Pour moi, il fallait que cet objet aille au-delà de la dimension artistique en faisant appel à mes autres sensibilités. Celle du "fabriqué localement" d'une part, et celle du "pas que pour mes poches" d'autre part.
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L’impression se fait dans mon studio sur du papier beaux-arts et à l’aide d’une imprimante professionnelle à jet d’encre pigmentée. Pour les objets encadrés, je me procure des cadres de divers formats (face en polystyrène) pour des tirages limités à 10 exemplaire par photo et son poème correspondant.
Je fais également 1 tirage unique “de luxe” pour chacune des photos en collaboration avec l’encadreuse et doreuse artisanale Barbara Schopfer (portrait à découvrir ici) à Fribourg. Ensemble, nous choisissons des cadres et des types de passepartout capables de mettre en avant l’image dans les mêmes valeurs que cette dernière. Une manière non seulement de créer un bel objet de qualité, mais aussi de soutenir l'artisanat local.
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L'idée de pouvoir verser une part de la somme à une association a très vite émergé en moi. Il fallait alors trouver une association locale à Fribourg, qui d'une part, pourrait concrètement profiter d'un petit apport, et d'autre part, avoir un "lien" avec le projet.
Pour la série de photographie de rue URBAINES, l’envie de collaborer avec l'association MILLE SEPT SANS, une association qui lutte contre le harcèlement de rue, m’est très rapidement venue. L'idée complémentaire que l'espace urbain "appartient" à tous et à toutes, dans le sens où tout le monde a le droit de pouvoir y vivre sans la peur constante d'être harcelé, collait bien avec l’idée que je peux m’exprimer librement sur le plan artistique au sein de ce même espace. La part reversée est de 20%.
Pour la série IMPRESSIONS, je reverse la même part cette fois-ci pour l’association Maison Noctua (que j’ai fondée) pour ses différents projets d’expositions culturelles.
Donc en achetant un objet "print", vous ne faites pas que de soutenir mon travail artistique, mais celui d'une artisane et d'une association.
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Pour l’heure, je ne vais que proposer un “retrait sur place” à Maison Noctua à Fribourg. Avec quelques arrangements possibles de livraison “en mains propres” dans la région. Envoyer des cadres par poste, c’est un peu délicat pour des formats comme les cadres carrés “profonds”. Mais je m’y attèle! :)
Si vous êtes intéressé·e par une livraison postale, faites-moi signe, et je trouverai une solution. ;)